Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec, incorporated as a city in 1897, population 95,114 (2016 census), 92,394 (2011 census). The city of Saint-Jean-sur-Richelieu is located on the west bank of the upper portion of the Richelieu river, some 40 km southeast of Montreal.
Saint-Jean-sur-Richelieu owes its name to Fort Saint-Jean built in 1666-1667 by the soldiers of the Carignan-Salières regiment and is located on the traditional territories of the Kanyen'kehà:ka and Abenaki. The land remains unceded and is considered Indigenous territory.
Settlement and Politics
Saint-Jean-sur-Richelieu originated as one of a series of forts along the Richelieu during the French regime. After the American Revolution, numerous Loyalists joined the local families. During the 19th century, Saint-Jean-sur-Richelieu became increasingly French Canadian and Catholic.
Politically, it was a Liberal stronghold in the 19th century. Félix-Gabriel Marchand from Saint-Jean-sur-Richelieu notably became premier of Québec in 1897 as head of the Liberal party.
Development
Railways and canals were introduced early on in the region to facilitate commercial trade between Canada and the US. In 1836, the first railway line in Canada, the Champlain and Saint Lawrence Railroad, connected Saint-Jean and La Prairie. The Chambly Canal was finished in 1843. These allowed people to bypass the cumbersome rapids just below Saint-Jean-sur-Richelieu. However, due to railway competition and a failure to achieve industrial growth, the town declined in the latter 19th century.


FRANÇAIS:
Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, constituée en ville en 1897, population 95 114 (recensement de 2016), 92 394 (recensement de 2011). La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est située sur la rive ouest de la partie supérieure de la rivière Richelieu, à environ 40 km au sud-est de Montréal.
Saint-Jean-sur-Richelieu doit son nom au fort Saint-Jean construit en 1666-1667 par les soldats du régiment de Carignan-Salières et est situé sur les territoires traditionnels des Kanyen’kehà:ka et des Abénakis. Le territoire n’a pas été cédé et est considéré comme un territoire autochtone.
Colonisation et politique
Saint-Jean-sur-Richelieu est à l’origine l’un des forts construits le long de la rivière Richelieu sous le régime français. Après la Révolution américaine, de nombreux loyalistes se sont joints aux familles locales. Au cours du XIXe siècle, Saint-Jean-sur-Richelieu devient de plus en plus canadienne-française et catholique.
Sur le plan politique, c'est un bastion libéral au XIXe siècle. Félix-Gabriel Marchand, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, devient notamment premier ministre du Québec en 1897 à la tête du parti libéral.
Développement
Des voies ferrées et des canaux sont introduits très tôt dans la région pour faciliter les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis. En 1836, la première ligne de chemin de fer au Canada, le Champlain and Saint Lawrence Railroad, relie Saint-Jean et La Prairie. Le canal de Chambly est terminé en 1843. Il permet de contourner les rapides encombrants juste en dessous de Saint-Jean-sur-Richelieu. Cependant, en raison de la concurrence ferroviaire et de l'échec de la croissance industrielle, la ville décline à la fin du XIXe siècle.